Epreuves BTS Cameroun: Economie Generale 2004
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
COMMISSION NATIONALE D’ORGANISATION
DE L’EXAMEN NATIONAL DU BREVET DE TECHNICIEN
EPREUVES BTS CAMEROUN CORRIGES
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Epreuves BTS Cameroun: Economie Generale 2004
BTS Economie Generale 2004
Après la lecture du texte qui suit et à partir de vos connaissances répondez aux questions suivantes:
- Quelles sont les causes de l’évolution de l’endettement des pays du tiers monde ?
- Quelles sont les solutions apportées à ce problème jusqu’à ces jours ?
- Donner les conditions d’éligibilité à l’initiative P.P.T.E. Quelles sont les étapes de l’initiative PPTE ?
Le piège de la dette
Longtemps marginalisée, la dette du tiers-monde enfle puis explose en 1982 et devient une menace permanente pour l’équilibre mondial. Lorsque, le 23 Août 1982, le gouvernement mexicain se déclare incapable de rembourser, la communauté internationale, stupéfaite, est prise dépourvu. Dix ans de liquidités devenues surabondantes, grâce à la flambée des cours du pétrole et à l’apparition des pétrodollars en 1973, avaient créé un climat de négligente euphorie.
Tout au long de cette période, les banques se sont battues pour replacer auprès des pays en développement les surplus dégagés par les exportateurs d’or noir. Les dirigeants des pays industriels n’ont cessé d’encourager le tiers – monde à profiter de cette aubaine pour accélérer leur industrialisation et leurs achats. Tout à l’excitation de cette promesse de prospérité, les gouvernements emprunteurs ne se sont pas toujours souciés de la rentabilité réelle des crédits contractés.
Dans l’indifférence générale, l’endettement avait pourtant plus que doublé entre 1970 et 1975. Il sera multiplié par 4,5 durant les sept années suivantes. En 1982, sous le choc du cas mexicain, chacun a commencé par faire ses comptes. (kamerpower.com) Il faudra des semaines pour découvrir le montant exact des créances sur le Mexique, cruel reflet de l’absence de données fiables chez les créanciers comme chez les débiteurs. Une faillite mexicaine entraînerait inexorablement celle des grandes banques américaines, lourdement engagées en Amérique latine. Les risques de catastrophes en chaîne et d’écroulement du système financier international se sont vite confirmés avec les difficultés croissantes des pays endettés, du Brésil aux Philippines, en passant par l’Afrique.
Gouvernements, banques centrales, organismes internationaux, banques commerciales, ont évité le pire en bouchant les trous, en rééchelonnant les échéances. Les premiers craquements seront qualifiés de simple et provisoire << crise de liquidités >>. Mais avec la flambée du dollar et des taux d’intérêt, la communauté internationale découvre qu’une
simple purge budgétaire ne suffit pas à faire recouvrer le chemin de la croissance des pays débiteurs aux prises avec un mécontentement grandissant. Les pays finissent par s’entendre sur une approche concertée, opération qui gardera le nom de du secrétaire au Trésor américain, james Baker.
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