Investir dans l’hôtellerie au Cameroun
Investir dans l’hôtellerie au Cameroun Investir au Cameroun.
Investir dans l’hôtellerie au Cameroun, Investir au Cameroun. A la faveur de l’insécurité observée il y a quelques mois dans certaines localités de la région de l’Est-Cameroun, frontalières à la République centrafricaine qui vit une situation politique à la fois tendue et précaire depuis 2013, l’activité touristique, notamment le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, a connu un véritable boom. L’information est révélée dans un rapport gouvernemental intitulé «Impact de la crise sécuritaire aux frontières sur l’économie camerounaise».
«Les services d’hébergement et de restauration ont connu un surcroît d’activité, particulièrement dans les zones frontalières, du fait de l’accroissement des séjours longues durées induit notamment par la présence des organismes internationaux», précise le rapport. Le document ajoute cependant que «compte tenu de la capacité hôtelière très limitée (dans cette partie du Cameroun), cette forte demande a entrainé une prolifération des établissements hôteliers clandestins».
En effet, depuis plusieurs mois maintenant, des organismes humanitaires et des ONG ont pris leurs quartiers dans la région de l’Est du Cameroun, afin de gérer l’afflux de réfugiés centrafricains fuyant les exactions induites par la crise politique que vit ce pays. Le déploiement de ces organismes a visiblement eu un impact positif sur l’activité touristique, notamment le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
A contrario, souligne le même rapport, dans la région de l’Extrême-Nord, où la secte islamiste nigériane Boko Haram a fait plusieurs incursions meurtrières, l’activité touristique a été totalement plombée. En effet, apprend-on de la même source, le taux de remplissage des hôtels a connu une chute drastique pour se situer de nos jours à 10%, le chômage s’est accru avec 25% de pertes d’emplois enregistrées dans les entreprises.
Dans le même temps, les sites touristiques ont été désertés, notamment après que les représentations diplomatiques installées à Yaoundé aient déconseillées à leurs ressortissants les voyages vers la région de l’Extrême-Nord, qui abrite pourtant les sites touristiques les plus importants du Cameroun.