Manifestation de la negritude dans balafon d’Engelbert Mveng
Manifestation de la negritude dans balafon d’Engelbert Mveng. La société traditionnelle bantoue (et Beti en l’occurrence) comporte, dans son administration, trois personnes qui la dirigent: kamerpower.com
- le chef qui coiffe et qu’on appelle « Nkukuma », c’est-à-dire celui qui a des richesses.
- le porte-parole qu’on appelle encore « Ndzo ».
- le magicien ou sorcier est celui qui s’occupe des choses invisibles de la société.
Ce qui, pour nous, est important, dans cette répartition des tâches, c’est le porte-parole. Il est membre de sa communauté. C’est lui le savant car, en plus, il sait parler. Il se reconnaît dans BALAFON à travers la voix du poète où nous avons justement un savant, historien et garant de l’intégralité de ce que les relations interraciales ont été.
C’est donc « je » qui s’énonce. Il parle en son nom personnel et en celui de sa communauté. La mission qui a été confiée au porte-parole est donnée par la société; elle est très souvent sacrée. Il parle donc à la première personne. Dans BALAFON, la communauté du poète porte-parole n’est pas seulement sa tribu, son village, son pays, son Afrique, mais le monde globalisé auquel il appartient.
On voit là l’extraversion d’une ipséité dont la consolation réside dans la paix universelle. Le langage humain ne doit plus servir aux égoïsmes individuels, régionaux ou génériques; il doit prouver son opérationnalité dans l’intégration des différences en vue de la création de ‘l’Eden terrestre’.
Mveng inaugurait déjà là, une mondialisation culturelle et identitaire avant l’heure.
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