Cameroun Droits de l’Homme: Commission Nationale accuse les magistrats d’impartialité
Cameroun Droits de l’Homme: Commission Nationale accuse les magistrats d’impartialité. Pour la Commission Nationale des Droits de l’Homme, les magistrats relèvent plusieurs fautes dans le cadre du travail des hommes chargés de dire le droit.
Cameroun Droits de l’Homme: Commission Nationale accuse les magistrats d’impartialité
La Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (Cndhl) a rendu public ce 3 décembre 2015, son rapport sur l’état des Droits de l’Homme au Cameroun pour l’année 2014. Le document présenté à Yaoundé au cours d’une cérémonie présidée par le président de la Cndhl, Chemuta Divine Banda, épingle nombre d’institutions et corps de métiers, parmi lesquels la magistrature.
Le Jour du 4 décembre 2015 indique que d’après la Cndhl, «au cours de l’année 2014, cette institution étatique dit avoir relevé la persistance des cas de détention abusive, des difficultés dans l’application du décret portant grâce présidentielle et de nombreux obstacles à l’accès à la justice. Parlant de ce dernier point, la Cndhl dit avoir reçu plusieurs requêtes à ce sujet. Il s’agit, dans la plupart des cas, des questions relatives à l’indépendance, à l’impartialité des magistrats et au problème de l’indemnisation des victimes à la suite d’une détention ou d’une garde à vue abusive.
Des dérives répétitives que dénonçait déjà le 1er président de la Cour suprême à l’occasion de la rentrée solennelle judiciaire 2014. Des propos de Daniel Mekobe Sone qui dénonçait alors «la perte des valeurs et de l’éthique propres aux magistrats» ainsi que le rappelle fort opportunément Le Jour.
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